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Des bases de l’Otan aux salles des pas perdus

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    Admin
  • 13 mars 2019
  • 2 min de lecture

https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/des-bases-de-l-otan-aux-salles-des-pas-perdus?queryId%5Bquery1%5D=5c8638f1cea96180508b4574&queryId%5Bquery2%5D=&page=4&pageId=5c86294b0f32f0f4798b4587

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Il faut avoir un peu de temps et quelques pages disponibles sur son carnet de notes pour décliner le CV de Didier Le Gall qui, comme nombre de militaires de carrière, a beaucoup bougé. Lorsqu’on lui demande le nombre de pays visités, il est d’ailleurs incapable de vous répondre. Tout juste reconnaît-il qu’il y a beaucoup de « tampons sur le passeport ». Après son service militaire, il débute sa carrière à Chambéry, au centre de langues de l’armée de l’air ; il y rencontre son épouse, aujourd’hui professeur d’éducation physique et sportive à Vouvray. Après la fermeture du site, il rejoint Avord, dans le Cher, puis devient interprète à l’école de l’Otan, près de Munich ; en Bavière, il travaille d’abord en anglais, puis, après la chute du mur, en russe. Didier Le Gall rejoint ensuite l’école de l’air de Salon-de-Provence comme chef du département des langues étrangères, où une vingtaine de professeurs agrégés enseignent aux élèves officiers. En 2004, il se pose à la base aérienne 705, au centre de commandement de l’armée de l’air, où il a pour mission de définir la politique des langues sur l’ensemble des bases de l’armée de l’air. En 2008, Didier Le Gall devient représentant de l’armée de l’air pour la formation en langues à l’Interarmées et représentant de l’Alliance atlantique à l’Otan pour la formation. De 2009 à 2012, à la direction des ressources humaines de l’armée de l’air, il travaille à l’ingénierie de formation avec, notamment, le suivi des étudiants en master de l’université de Tours (sciences de gestion). A 52 ans, il quitte l’armée et crée sa société de traducteur interprète en auto entrepreneur. Le réseau constitué durant sa première carrière lui permet ainsi aujourd’hui de travailler pour l’Onu, les grands syndicats internationaux : « 95 % du travail concerne l’anglais, avec un peu d’allemand et de russe, explique-t-il, avec des délais parfois courts de quelques jours, obligeant à travailler tard pour rendre le document dans les délais. » Sa casquette d’entraîneur l’amène également à intervenir dans le domaine de l’athlétisme : interprète pour des colloques d’athlétisme, comme à Poitiers en 2015, en charge du protocole ou des commentaires pour des compétitions, comme les championnats du monde masters de 2016 à Lyon. Plus étonnant, la justice a fait appel à ses services dans le cadre de l’instruction liée au crash de l’alphajet, à Tours, en décembre 2014 : « Le document de synthèse de la base aérienne était en anglais. »1.000 pages à traduire et près de trois mois de travail…

en savoir plus

A l’A3 Tours, Didier Le Gall entraîne un groupe d’une vingtaine d’athlètes, de cadets à seniors, de niveau national, dans le domaine du sprint et des haies (du 100 au 400 m). Un groupe dans lequel figure son fils, cinquième des championnats de France cadets sur 400 m haies.

 
 
 

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