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Parlement européen. Les interprètes coupent les micros

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    Admin
  • 12 juin 2018
  • 2 min de lecture

https://www.ouest-france.fr/europe/ue/parlement-europeen-les-interpretes-coupent-les-micros-5819099

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C’est une première : les interprètes, engagés dans un bras de fer avec le Parlement européen depuis plusieurs mois, sont en grève. Ils demandent de meilleures conditions de travail.

C’est en se taisant que les interprètes des institutions européennes espèrent se faire entendre. En grève depuis ce mardi, ils avaient prévu d’interrompre leurs traductions en direct entre une et deux heures, chaque jour, lors de la session plénière à Strasbourg et des réunions de travail. « Mais l’administration du Parlement a décidé de passer en force et de réquisitionner entre un tiers et 60 % des interprètes », explique un membre du Syndicat des Fonctionnaires internationaux et européens (SFIE).

Les interprètes qui refusent de travailler sont passibles de sanctions disciplinaires. « C’est une atteinte à notre droit de grève ! La plénière n’a pas été interrompue, mais nous avons pu faire une annonce et obtenu le soutien de certains députés. »

« Un travail stressant »

Leurs revendications portent, pour l’essentiel, sur leurs conditions de travail. Tout d’abord, limiter le temps passé en cabine, c’est-à-dire en traduction directe, à sept heures et demie par jour, contre huit heures. « Huit heures c’est impossible. C’est un travail très stressant, qui demande énormément de concentration », selon le SFIE.

D’autant que la mission des 300 interprètes - sans compter les indépendants - ne se limite pas au temps passé en cabine : apprentissage de nouvelles langues - 24 sont pratiquées usuellement au Parlement -, préparation des réunions techniques, dont il faut connaître le jargon, tâches administratives…

« Après une journée en cabine, il faut du temps pour récupérer et déstresser, affirme le syndicat SFIE. | Parlement européen

Le tout avec une large amplitude journalière : la journée peut durer douze heures. Le SFIE demande qu’elle soit limitée à onze heures, avec une coupure de douze heures entre la fin d’une journée et le début d’une nouvelle, contre onze heures actuellement. « Après une journée en cabine, il faut du temps pour récupérer et déstresser, justifie le SFIE. Dans ce métier, avec les réunions tardives et les affectations souvent au dernier moment, il est difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. »

En négociations depuis plusieurs années

« Nous négocions depuis quatre ans, mais l’administration du Parlement se montre inflexible. Ils veulent des conditions très souples pour couvrir toutes les urgences. Nous voulons des conditions réelles, et s’il faut faire des exceptions, nous les ferons », assure le syndicaliste. Malgré un accord signé à l’été 2017, les négociations ont repris à l’automne.

Marjory Van Den Broeke, porte-parole du Parlement, se dit « surprise » de ce mouvement de grève, « alors qu’un autre tour de négociations est prévu ce mois-ci et que nous avons beaucoup avancé ». La grève devrait se poursuivre la semaine prochaine lors des Commissions parlementaires, à Bruxelles.

 
 
 

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