top of page

Interprétariat à l'hôpital, l'exemple suisse !

  • AV.
  • 1 sept. 2017
  • 2 min de lecture

Août 2017

Interprétariat à l’hôpital, l’exemple suisse !

En France la récente reconnaissance de l’importance de l’interprétariat dans le code de la santé constitue une étape importante. Mais de nombreux autres pays, en particulier la Belgique, la Suisse, le Canada, ont depuis plusieurs années développé l’interprétariat médical et social et l’ont intégré comme un outil au service du soin et de l’accompagnement social.

Ainsi l’instance officielle suisse, la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine, vient de publier une analyse sur les » Enjeux éthiques de l’interprétariat communautaire pour les Migrants allophones et le système de soins ». Ce qui est confirmé en Suisse doit aussi être affirmé en France :

« (…) Lorsque l’une de ces personnes tombe malade, les barrières linguistiques peuvent devenir un obstacle considérable à sa prise en charge, à la fois sous l’angle clinique – en occasionnant par exemple des sur- et sous-traitements, des erreurs médicales, des ré-hospitalisations – et d’un point de vue éthique. En effet, afin que les soignants puissent poser un diagnostic correct et établir un traitement adéquat et efficace il est indispensable de comprendre correctement les besoins sanitaires du patient. Une part importante de cette compréhension passe par le langage : les barrières linguistiques peuvent donc la réduire, la compliquer, voire l’empêcher. Il est donc nécessaire de les supprimer grâce à l’apport de l’interprétariat communautaire et de la médiation culturelle. »

L’Asamla souscrit pleinement aux recommandations de la Commission nationale d’éthique suisse et les transcrit comme suit :

  1. L’interprétariat est nécessaire pour garantir les droits des personnes au sein de l’ensemble du système de santé lorsqu’il existe une barrière linguistique. L’accès à ce service doit être garanti. Une offre en interprétariat médical et social et en médiation culturelle à même de répondre aux besoins des populations migrantes devrait être mise en place de manière homogène sur le territoire français. La formation d’interprètes et de médiateurs culturels doit être garantie.

  2. Le financement des interventions d’interprétariat dans les domaines de la santé, du social et de l’éducation doit être consolidé et structuré, tout particulièrement lorsqu’elles contribuent au service public.

  3. Les professionnels de la santé doivent être sensibilisés aux défis spécifiques de l’interculturalité dans la prise en charge des patients.

  4. La France manque de données statistiques systématiques portant sur la santé des migrants et sur la prévalence des barrières linguistiques. Ces données sont indispensables pour développer une politique de la santé cohérente et efficace.

Le rapport de la CNE suisse est accessible ici.

Bravo à nos voisins suisses de l’association Interpret pour le tout le travail réalisé (http://www.inter-pret.ch/)

 
 
 

Bình luận


À l'affiche
Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Posts récents
Par tags
Nous suivre
  • Facebook Classic
  • Twitter Classic
  • Google Classic

Contact :

Anna VARDANYAN ı 2, rue des oiseaux ı 49240 AVRILLÉ

Tram : Ligne A, arrêt  Terra Botanica | Bus : Ligne 7 - arrêt Kennedy ou Ligne 3 - arrêt Champ des martyrs

téléphone : 06.31.88.20.84 ı courriel : contact.avtraduction@gmail.com

SIRET : 81967752700015 ı NAF : 6910z

__________

Conception : E.QUÉMÉNER ı Création :  05/2016 ı Validation : 06/2016 ı Mise à jour : 05/2019 ı Droits réservés.

bottom of page