Epreuve théorique de l’examen du Code de la route : un défi pour l’interprète
- AV.
- 16 juin 2013
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https://filogis.bzh/2013/06/16/examen-theorique-du-code-de-la-route-un-defi-pour-linterprete/
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Les candidats non francophones à l’épreuve théorique de l’examen théorique du Code de la route peuvent être accompagnés d’un interprète assermenté, ce dernier doit exercer ses talents dans des conditions très difficiles, c’est-à-dire sans voir l’écran où apparaissent les situations de trafic routier :
» Depuis le 1er mars 2001, il a été décidé de n’autoriser l’accès des salles d’examen, lors des épreuves audiovisuelles réservées aux non-francophones, qu’aux seuls traducteurs assermentés auprès des Préfectures ou des Cours d’Appel.Dès lors, lorsque la présence d’interprètes s’impose, les dispositions suivantes seront mises en œuvre :
1)Les établissements d’enseignement de la conduite doivent réserver auprès des services de répartition en liaison avec le délégué à la formation du conducteur, les places nécessaires ;
2)Le choix, la réservation et le règlement des honoraires des interprètes sont bien évidemment du ressort des candidats ou des établissements d’enseignement de la conduite ;
3)L’interprète devra être assermenté ;
4)L’inspecteur en charge de la séance devra être destinataire d’une copie de la liste annuelle des traducteurs assermentés auprès de la Préfecture ou de la Cour d’Appel, afin de pouvoir vérifier la bonne application de la présente mesure ;
5)Le nombre d’interprètes ne pourra excéder trois, ce qui implique que chaque séance sera composée de candidats faisant appel au maximum à trois langues différentes ;
6)Les interprètes assermentés ne seront pas autorisés à regarder l’écran et devront être placés devant le ou les candidats pour lesquels ils assurent la traduction ;7)La traduction portera sur l’ensemble des textes composant les 40 questions.Pour une séance composée exclusivement de candidats nécessitant la présence d’interprètes, l’inspecteur effectuera une lecture du texte des questions et invite chaque interprète à traduire le texte de chaque question en respectant les 6) et 7) ci-dessus.
Nombre d’interprètes dénoncent ces conditions qui ne leur permettent pas de travailler dans de bonnes conditions et peuvent en outre pénaliser les candidats non francophones. La législation va-t-elle changer ? L’avenir le dira…
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